31 mars 2007
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Un de mes films japonais préféré Battle Royal, chef d'oeuvre de Kinji Fukasaku racontant l'histoire d'un Japon en crise ou le taux de chômage augmente, les adultes sont perdus et sans autorité face à leurs enfants. Le gouvernement décide d'instaurer une loi afin de rétablir la discipline et l'odre, c'est la loi "BR" (Battle Royal).
Cette loi consiste à envoyer une classe de troisième, choisie au hasard, sur une île déserte, encadrée par l'armée et sur laquelle ils devront s'entretuer. Si au bout de trois jours, il reste plus d'un survivant, tous seront exécutés!
Ce film sous de faux airs de film violent nous met face au travers de notre société et en particulier au japon ou les enfants sont la plupart du temps ballottés entre un père souvent absent, car devant travailler pour nourrir sa famille les fameux “salarymen”, et une mère effacée, où le taux de suicide chez les jeunes et la délinquance juvénile augmentent, ce thème trouve un écho particulier. Mais également dans les autres pays, car il s´agit là d´un constat universel auquel chacun peut s´identifier.
Fukasaku montre par certaines scènes toute la décadence de cette société de consommation poussée à l´extrême, où les individus écrasés par leurs routines ne sont plus que des zombies à qui l´on peut vendre n´importe quoi, pourvu que les formes y soient. (Voir la scène de présentation des règles)
Les seuls personnages s´en sortant sont ceux qui ont refusé de suivre les règles du jeu, et donc les règles imposées par la société : pour Fukasaku, ce comportement est la seule issue, dans nos sociétés modernes, pour conserver son humanité, son intégrité, et finalement sa vie (au sens le plus fondamental du terme).
Cette loi consiste à envoyer une classe de troisième, choisie au hasard, sur une île déserte, encadrée par l'armée et sur laquelle ils devront s'entretuer. Si au bout de trois jours, il reste plus d'un survivant, tous seront exécutés!
Ce film sous de faux airs de film violent nous met face au travers de notre société et en particulier au japon ou les enfants sont la plupart du temps ballottés entre un père souvent absent, car devant travailler pour nourrir sa famille les fameux “salarymen”, et une mère effacée, où le taux de suicide chez les jeunes et la délinquance juvénile augmentent, ce thème trouve un écho particulier. Mais également dans les autres pays, car il s´agit là d´un constat universel auquel chacun peut s´identifier.
Fukasaku montre par certaines scènes toute la décadence de cette société de consommation poussée à l´extrême, où les individus écrasés par leurs routines ne sont plus que des zombies à qui l´on peut vendre n´importe quoi, pourvu que les formes y soient. (Voir la scène de présentation des règles)
Les seuls personnages s´en sortant sont ceux qui ont refusé de suivre les règles du jeu, et donc les règles imposées par la société : pour Fukasaku, ce comportement est la seule issue, dans nos sociétés modernes, pour conserver son humanité, son intégrité, et finalement sa vie (au sens le plus fondamental du terme).
Résumé de l'article paru sur le site de www.dvdrama.com
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